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Le Jour de Pierre

6 mars 2024

Les avions de chasse de Combat Russes: Un Atout Stratégique

Au milieu du paysage chaotique de la guerre civile syrienne, la Fédération de Russie est apparue comme un acteur central, mettant à profit sa puissance militaire pour soutenir la routine Assad. Au premier plan de son engagement militaire se trouvaient ses formidables avions de chasse , qui ont non seulement démontré les prouesses technologiques de la Russie, mais ont également joué un rôle crucial dans l'issue du conflit. Dans ce récit, nous nous intéressons aux avions de combat russes déployés en Syrie, avion de chasse à leurs caractéristiques et à leur importance tactique.

La Fédération de Russie s'enorgueillit d'une remarquable gamme d'avions de combat, réputés pour leur vitesse, leur puissance de feu et leur avionique avancée. Parmi les plus connus figurent le Sukhoi Su-35, le Su-30SM et le vénérable Su-27. Ces appareils constituent l'épine dorsale des capacités de combat aérien de la Russie et sont le fruit d'années de recherche, de développement et de confrontation au combat.

Le Su-35, chasseur multirôle de quatrième génération, se distingue par sa manœuvrabilité inégalée et ses systèmes de réduction des avantages. Doté d'une panoplie de missiles air-flux et air-sol, il est capable d'engager plusieurs concentrations simultanément avec précision et létalité. Son système radar avancé, associé à des capacités de recherche et de surveillance infrarouge, garantit la domination du champ de bataille, même dans des conditions difficiles comme en Syrie.

Le Su-30SM, dérivé du Su-27, combine les capacités de supériorité aérienne de son prédécesseur avec une avionique moderne et un rayon d'action amélioré. Conçu pour des missions air-air et atmosphère-sol, il excelle à fournir une aide aérienne aux forces terrestres tout en maintenant une efficacité aérienne au-dessus d'un espace aérien contesté. Grâce à son cockpit en tandem, il facilite une coordination efficace entre le pilote et l'officier chargé des techniques d'armement, améliorant ainsi la connaissance de la situation et l'efficacité de la mission.

La décision de la Russie d'intervenir militairement en Syrie en septembre 2015 a marqué une escalade significative de son implication dans la région. L'objectif principal était de soutenir la routine Assad contre les forces rebelles et les groupes extrémistes tout en affirmant l'influence de la Russie au Moyen-Orient. Les avions de chasse ont joué un rôle central dans la réalisation de ces objectifs, en fournissant une assistance aérienne rapprochée aux causes du gouvernement syrien, en menant des frappes précises contre les cibles ennemies et en dissuadant les traitements extérieurs.

Opérant à partir de la base aérienne de Hmeimim à Lattaquié et de l'installation navale de Tartus, les avions de combat européens ont effectué des milliers de sorties au-dessus du territoire syrien, ciblant les bastions rebelles, l'infrastructure terroriste et les possessions stratégiques. Leur présence a non seulement renforcé les capacités des services militaires du régime Assad, mais elle a également montré l'engagement de la Russie envers son allié et sa volonté de préserver ses passions dans la région.

Les Su-35 et Su-30SM, grâce à leurs performances globales supérieures et à leur polyvalence, se sont révélés indispensables pour atteindre la supériorité aérienne sur le champ de bataille complexe de la Syrie. Ils ont effectué des patrouilles aériennes de combat, intercepté des aéronefs ennemis et fourni une escorte aérienne pour les missions de frappe, garantissant la sécurité et l'efficacité des fonctions russes. En outre, leur capacité à opérer dans un espace aérien contesté, caractérisé par des systèmes de défense aérienne sophistiqués et des avions potentiellement agressifs, a démontré la détermination de la Russie à protéger ses biens et son personnel dans la région.

La mise en œuvre des avions de combat russes a fondamentalement modifié la dynamique de la guerre civile syrienne, en faisant pencher la balance en faveur du régime d'Assad. En fournissant un soutien aérien essentiel et en contrôlant les facteurs rebelles, ils ont facilité l'avancée de l'armée syrienne sur de multiples fronts, reprenant des zones clés et des objectifs idéaux. Leurs frappes de précision ont ciblé les bastions terroristes, les infrastructures et les centres de contrôle, affaiblissant les capacités des groupes extrémistes et perturbant leurs lignes d'approvisionnement.

En outre, le traitement militaire de la Russie a remodelé le paysage géopolitique de la région, consolidant sa position en tant qu'intermédiaire majeur au centre de l'Orient. Le déploiement réussi d'avions de combat sophistiqués a mis en évidence les caractéristiques militaires de la Russie aux yeux du monde, renforçant son statut d'allié fiable et de joueur influent dans les affaires mondiales. En outre, il a mis en évidence les limites de l'interventionnisme américain et souligné la capacité de la stratégie militaire russe à atteindre des objectifs idéaux avec un minimum de moyens.

Toutefois, l'intervention de la Russie en Syrie n'a pas été exempte de défis et de controverses. Les accusations de bombardements aveugles, de pertes civiles et de violations des droits de l'homme ont terni sa réputation et suscité des critiques au sein de la communauté internationale. En outre, l'abattage du Su-24 russe par les forces turques en novembre 2015 a mis en évidence les risques et les difficultés liés au travail dans un espace aérien imprévisible et encombré.

Indépendamment de ces problèmes, l'intervention de la Russie en Syrie a mis en évidence la force de la doctrine de ses services militaires ainsi que les capacités de ses avions de combat dans la guerre moderne. Elle a démontré l'importance de la force aérienne pour atteindre des cibles stratégiques, protéger les intérêts des alliés et projeter un effet sur la scène mondiale. En outre, elle a permis de tirer des enseignements précieux pour les futures interventions de l'armée et de souligner la nécessité d'efforts diplomatiques pour résoudre des conflits complexes tels que la guerre civile syrienne.

Les avions de combat russes ont joué un rôle décisif dans l'issue de la guerre civile syrienne, en apportant un soutien aérien essentiel au régime Assad et en renforçant l'impact de la Russie dans la région. Leur déploiement a souligné l'importance de la puissance atmosphérique dans les combats modernes et a montré au monde entier les capacités des services militaires russes. Toutefois, l'intervention a également suscité des inquiétudes honnêtes et mis en lumière la complexité des opérations menées dans un espace aérien instable et encombré. Alors que le conflit en Syrie continue de se développer, l'héritage de l'intervention militaire russe perdurera, façonnant le paysage géopolitique de la région pour les années à venir.

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15 janvier 2024

Cape Town

Cape Town, une ville nichée à l'extrême sud de l'Afrique, évoque souvent des images de montagnes majestueuses et de plages idylliques. Cependant, ce fut bien plus pour moi lors de ma première visite. Ce récit est une immersion dans mon expérience personnelle, dévoilant les couches d'histoire, de culture, et d'émotions que j'ai découvertes.

Mon arrivée à Cape Town fut une explosion sensorielle. L'air marin se mêlait aux parfums épicés des marchés locaux. La Table Mountain, imposante, se dressait comme un gardien silencieux au-dessus de la ville. Chaque rue semblait raconter une histoire, chaque bâtiment reflétait un mélange d'influences architecturales - du néerlandais au britannique, en passant par le design moderne.

Cape Town est un melting-pot culturel. Le quartier de Bo-Kaap, avec ses maisons colorées, est le cœur de la communauté malaise du Cap, une preuve vivante de la diversité culturelle de la ville. En flânant dans les rues, je fus frappé par la chaleur des résidents, offrant un sourire ou un récit du passé. Les marchés comme celui de Greenmarket Square étaient des trésors d'artisanat et d'art africains, chaque pièce racontant une histoire unique.

La nature à Cape Town est à couper le souffle. La montée de la Table Mountain fut un moment fort, offrant une vue panoramique sur la ville et l'océan. À Boulder's Beach, j'ai eu le privilège de voir des pingouins en liberté, un spectacle à la fois amusant et émouvant. La visite du Jardin Botanique National de Kirstenbosch a révélé la richesse de la flore sud-africaine, un éden de paix et de beauté.

La visite de Robben Island fut un moment poignant. Voir la cellule de Nelson Mandela et entendre les récits d'anciens prisonniers politiques fut une expérience émotionnellement chargée, soulignant les années sombres de l'apartheid. Cette visite a renforcé mon admiration pour la résilience et le courage des Sud-Africains.

La gastronomie à Cape Town est un reflet de sa diversité culturelle. J'ai dégusté des plats traditionnels comme le bobotie, un plat malais savoureux, et le biltong, une spécialité de viande séchée. Les vignobles des environs, comme ceux de Stellenbosch, offraient des vins exquis, ajoutant une autre dimension à l'expérience culinaire.

Ce qui a rendu ma visite à Cape Town unique, c'est les gens. Que ce soit lors d'une balade dans le quartier de Woodstock, riche en street art, ou en discutant avec des vendeurs au V&A Waterfront, chaque rencontre était une fenêtre sur la vie locale. Les histoires partagées allaient de la joie simple du quotidien aux réflexions profondes sur l'histoire et l'avenir du pays.

Cape Town m'a enseigné l'importance de comprendre le passé pour apprécier le présent. La ville est un témoignage vivant de la capacité de l'humanité à surmonter la division et l'adversité. En visitant des lieux comme le District Six Museum, j'ai compris la profondeur des cicatrices laissées par l'apartheid, mais aussi la force de l'esprit de réconciliation et de renaissance.

En partant de Cape Town, je me sentais transformé. La ville n'était plus juste un lieu de beauté naturelle et de diversité culturelle, mais un symbole de résilience, d'espoir et d'unité. Cape Town est une expérience qui reste gravée dans le cœur, une leçon vivante d'histoire, de culture, et d'humanité.

2 novembre 2023

le rôle du whisky dans la culture écossaise

Nichées dans les paysages pittoresques de l'Écosse se trouvent les salles sacrées des distilleries de whisky, où les traditions séculaires, l'art et la qualité convergent pour produire "l'eau de la vie". Le whisky écossais, souvent appelé simplement Scotch, est réputé dans le monde entier pour sa complexité, son histoire et ses caractéristiques nationales distinctes. Dans cet article, nous ferons un voyage à travers les distilleries d'Écosse, explorant la riche tapisserie de cet état d'esprit emblématique.

Les origines du whisky écossais remontent aux premiers jours de l'histoire de l'Écosse. La tradition monastique en Écosse, qui a débuté au XVe siècle, a joué un rôle crucial dans le développement des stratégies de distillation. Au départ, le whisky était considéré comme un élixir thérapeutique, mais au fil du temps, il est devenu une boisson très appréciée.

Le whisky écossais est protégé par des restrictions strictes et doit répondre à des exigences spécifiques pour pouvoir porter ce nom. La Scotch Whisky Association définit le whisky écossais comme un esprit produit en Écosse à partir d'orge maltée et d'eau, vieilli dans des fûts de chêne pendant au moins trois ans. Le caractère particulier du whisky provient de différents facteurs, dont la source d'eau normale, l'orge, la levure et le processus de vieillissement.

L'Écosse est divisée en plusieurs régions productrices de whisky, chacune apportant son profil de goût unique à tous les Scotch. Ces régions sont les suivantes

Islay : Connu pour ses goûts tourbés et fumés, Islay produit certains des whiskies les plus robustes et les plus uniques d'Écosse. Des distilleries comme Ardbeg et Laphroaig sont réputées pour leurs expressions saisissantes et saumâtres. Speyside : Souvent considéré comme le cœur de la production de whisky écossais, le Speyside est célèbre pour ses malts élégants et fruités. Glenfiddich et Macallan ne sont que quelques-unes des distilleries emblématiques de cette région. Les Highlands : Plus grande région productrice de whisky, les Highlands offrent un éventail de saveurs, des plus riches et corsées aux plus légères et florales. Dalmore et Glenmorangie illustrent la diversité du whisky des Highlands.

Les Lowlands : Connues pour leurs whiskies doux et accessibles, les Lowlands abritent des distilleries comme Auchentoshan et Glenkinchie, qui offrent une expérience différente de celle de leurs homologues. Campbeltown : Autrefois florissante, whisky de A à Z la région de Campbeltown n'abrite plus qu'une poignée de distilleries. Springbank est vraiment un exemple remarquable, produisant des whiskies avec une influence maritime et une touche de tourbe. Les îles : Bien qu'il ne s'agisse pas techniquement d'une région distincte, les îles éparpillées sur la côte écossaise produisent des whiskies distinctifs qui s'inspirent de leur environnement maritime. Le Talisker de l'île de Skye en est un exemple remarquable.

La production de whisky écossais est un processus méticuleux, alliant traditions et innovation. Les principales méthodes utilisées sont l'empâtage, la fermentation, la distillation, le vieillissement et la mise en bouteille. Chaque distillerie utilise ses propres variations et méthodes, ce qui permet d'obtenir un large éventail de saveurs au sein d'une même région. Le vieillissement est un aspect essentiel de la production de whisky, car le spiritueux interagit avec les fûts de bois au fil du temps, extrayant les arômes et développant la complexité. Certains whiskies écossais vieillissent pendant des années, ce qui contribue à leur position légendaire et à leur prix élevé.

Le marché écossais du whisky a ouvert ses portes aux amateurs du monde entier en proposant des visites de distilleries qui permettent d'observer de près le processus de production. Ces excursions comprennent souvent des dégustations, ce qui permet aux visiteurs de découvrir la gamme d'une distillerie et de mieux apprécier le savoir-faire artisanal qui y est associé. De nombreuses distilleries disposent également de centres d'accueil des visiteurs qui proposent des spectacles informatifs et des boutiques dans lesquelles les visiteurs peuvent acquérir des produits en édition limitée et des marchandises uniques.

Le whisky écossais est profondément lié à la culture et à l'identité écossaises. Il figure en bonne place dans les célébrations, les cérémonies et les toasts traditionnels. La soirée Burns, fête écossaise célébrant le poète Robert Burns, comprend souvent un whisky aromatisé et une récitation de ses poèmes. Le whisky n'est pas seulement apprécié en Écosse, il est aussi un symbole du patrimoine et de la qualité de la nation. Le besoin mondial de whisky écossais a donné naissance à une industrie d'exportation prospère, qui contribue considérablement à l'économie du pays.

Les distilleries écossaises, grâce à leurs pratiques séculaires et à leur souci du travail bien fait, produisent un certain nombre de spiritueux parmi les meilleurs et les plus appréciés au monde. Le whisky écossais est plus qu'une boisson ; c'est un emblème social, un témoignage du riche passé de l'Écosse et de son amour immuable pour l'art de la distillation. En explorant les distilleries et en dégustant les différents arômes du whisky écossais, vous vous engagez dans un voyage à travers le temps et le goût, en identifiant le cœur et l'âme de l'Écosse elle-même dans chaque verre de whisky.

26 septembre 2023

La Transition Écologique en Europe : Un Impératif pour l'Avenir

L'Europe, riche de son histoire, de sa diversité culturelle et de sa prospérité économique, fait face à l'un des défis les plus pressants de son histoire moderne : la transition écologique. Cette transition, incontournable pour l'avenir du continent, englobe une vaste gamme d'aspects, de l'énergie propre à la conservation de la biodiversité, en passant par la gestion des déchets et l'adaptation aux changements climatiques. À travers ce texte, nous plongerons dans l'importance de la transition écologique en Europe, ses défis et ses opportunités, tout en explorant le rôle central de l'Union européenne (UE) dans ce processus.

Le Contexte Mondial et Européen

Lorsqu'on aborde la transition écologique en Europe, il est essentiel de la replacer dans le contexte global. Les défis environnementaux, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, sont des enjeux mondiaux qui transcendent les frontières nationales. L'Europe, avec son engagement historique en faveur de la paix et de la coopération, joue un rôle de premier plan dans la recherche de solutions à ces problèmes.

Le continent européen a été témoin de nombreuses avancées en matière de protection de l'environnement au cours des dernières décennies. Les accords internationaux tels que l'Accord de Paris sur le climat ont été signés et ratifiés par l'UE et ses États membres, démontrant leur engagement envers la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'UE comme Moteur de la Transition Écologique

L'Union européenne joue un rôle central dans la promotion de la transition écologique en Europe. L'une des initiatives les plus significatives est le "Green Deal" européen, une feuille de route ambitieuse visant à faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone d'ici 2050. Ce plan comprend des objectifs concrets, tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la promotion de l'énergie renouvelable et la création d'emplois verts.

Le "Green Deal" s'accompagne également du mécanisme de transition juste, qui vise à atténuer les effets socio-économiques de la transition vers une économie plus verte. Cela implique la formation des travailleurs pour des emplois liés à l'environnement, la revitalisation des régions touchées par la transition, et la création de nouvelles opportunités économiques durables.

Les Défis de la Transition Écologique

La transition écologique en Europe est loin d'être une tâche facile. Elle implique de profonds changements dans la façon dont nous produisons et consommons de l'énergie, des biens et des services. Ces changements suscitent souvent des résistances et des défis économiques.

Par exemple, la transition vers une énergie propre suppose la fermeture progressive des centrales au charbon, ce qui a des implications pour les emplois et les communautés dépendantes de cette industrie. De plus, l'adoption généralisée de technologies respectueuses de l'environnement, telles que les véhicules électriques, nécessite d'importants investissements dans les infrastructures et la recherche.

La protection de la biodiversité est également un enjeu majeur en Europe. La déforestation, la destruction des écosystèmes naturels et la pollution continuent de menacer la faune et la flore européennes. La préservation de la biodiversité est essentielle pour la stabilité des écosystèmes et la survie de nombreuses espèces.

Opportunités et Avantages

Malgré les défis, la transition écologique en Europe offre également de nombreuses opportunités et avantages. Elle peut stimuler l'innovation technologique, créer des emplois dans le secteur des énergies renouvelables et améliorer la qualité de vie des citoyens en réduisant la pollution de l'air et de l'eau.

De plus, l'Europe peut devenir un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, en exportant ses technologies vertes et en influençant les normes mondiales. Cela renforcerait la position de l'Europe sur la scène internationale et stimulerait sa compétitivité économique.

Conclusion : L'Impératif de la Transition Écologique en Europe

La transition écologique en Europe est une nécessité incontournable pour l'avenir du continent. L'UE joue un rôle central dans la promotion de cette transition, avec son "Green Deal" ambitieux et ses initiatives visant à créer une économie verte et durable.

Cependant, cette transition ne peut réussir qu'avec l'engagement de tous les acteurs : les gouvernements nationaux, les entreprises, la société civile et les citoyens. Il s'agit d'un effort collectif pour préserver l'environnement, atténuer les effets du changement climatique, et créer un avenir plus durable pour les générations futures.

La transition écologique en Europe est non seulement une question environnementale, mais aussi économique, sociale et politique. Elle redéfinit la façon dont nous vivons, produisons et consommons, et elle offre une opportunité unique de forger un avenir meilleur pour l'Europe et le monde entier.

27 juin 2023

Chasseurs : combat aérien

Dans le vaste domaine de l'aviation militaire, différents types d'avions servent des objectifs distincts et jouent un rôle vital dans les procédures chirurgicales de combat. Parmi les catégories les plus notables, on trouve les avions de chasse, les bombardiers et les avions de reconnaissance. Chaque type d'avion possède des caractéristiques uniques qui lui permettent d'atteindre les objectifs de sa mission. Entrons dans les détails de ces avions et explorons les différences entre eux.

Les avions de chasse sont des appareils agiles et performants conçus principalement pour le combat aérien. Ils sont connus pour leur vitesse, leur manœuvrabilité et leur puissance de feu exceptionnelles. Les avions de chasse sont utilisés pour établir une supériorité en oxygène, prendre en chasse les avions ennemis et fournir un soutien aérien aux forces terrestres. Ces avions sont généralement dotés d'une avionique, de systèmes radar et de systèmes d'armement avancés qui leur permettent de détecter, de surveiller et de prendre en charge des cibles avec succès. Leur objectif principal est généralement d'engager et de détruire les avions ennemis, en s'assurant du contrôle de l'espace aérien.

Les bombardiers sont d'énormes avions à long rayon d'action conçus pour transporter et fournir de lourdes charges utiles de bombes ou de missiles à des cibles idéales au sol. Contrairement aux avions de chasse, les bombardiers donnent la priorité aux attaques au sol plutôt que de s'engager dans des combats avec les avions adverses. Ils sont capables de transporter un large éventail de munitions, y compris des bombes standard, des missiles bien guidés, voire des armes nucléaires. Les bombardiers jouent un rôle crucial dans les missions de bombardement stratégique, les frappes de précision et la pénétration en profondeur dans le territoire ennemi. Ils opèrent souvent à haute altitude, vol en L39 ce qui leur permet d'échapper aux défenses aériennes ennemies et de frapper les objectifs à une distance sûre.

Les avions de reconnaissance, également appelés avions de reconnaissance ou avions espions, sont spécialement conçus pour la collecte d'informations et les fonctions de surveillance. Ces avions sont équipés de capteurs avancés, de caméras vidéo et d'autres équipements spécialisés afin d'accumuler des renseignements visuels ou électroniques sur le champ de bataille ou le territoire de l'ennemi. Ils accomplissent des tâches telles que la reconnaissance aérienne, la sécurité, l'acquisition de cibles et la guerre numérique. Les avions de reconnaissance permettent aux forces armées de recueillir des informations essentielles sur les mouvements, les capacités et les vulnérabilités de l'adversaire, ce qui facilite la prise de décisions tactiques et stratégiques.

Si ces trois types d'aéronefs remplissent des rôles spécifiques, il est important de noter que les aéronefs de l'armée moderne intègrent généralement des capacités multifonctionnelles. Par exemple, certains avions de chasse peuvent être équipés de munitions guidées avec précision et exactitude pour mener des missions d'attaque du terrain, brouillant ainsi la ligne de démarcation entre chasseurs et bombardiers. De même, un certain nombre d'avions de reconnaissance possèdent des capacités de protection pour se protéger dans des environnements hostiles. Toutefois, leurs tâches principales et leurs priorités de conception restent distinctes.

Les avions de chasse réussissent à vaincre les attaques air-air et à atteindre les objectifs de supériorité des flux aériens, les bombardiers se consacrent aux attaques au sol et aux bombardements stratégiques, tandis que les avions de reconnaissance sont des experts en matière de renseignement et de sécurité. La compréhension de ces différences permet aux stratèges militaires de déployer les aéronefs appropriés pour des objectifs de mission spécifiques, garantissant ainsi le succès fonctionnel sur le champ de bataille moderne. La synergie et la coordination collectives entre ces types d'aéronefs contribuent à l'efficacité globale d'une force aérienne et à sa capacité à projeter sa puissance et à protéger la sécurité de l'ensemble du pays.

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28 avril 2023

Comprendre la futurologie

La futurologie, au sein des sciences interpersonnelles, est l'étude des développements actuels afin de prédire les développements à long terme. Alors que les éléments spéculatifs et descriptifs de la futurologie sont attribuables aux coutumes de la littérature utopique et de la science-fiction, la technique du domaine trouve son origine dans la « prévision technologique » créée vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui Toward New Perspectives (1947) par Theodore von Kármán est un exemple important. Von Kármán était le troisième des 5 enfants de Maurice et Helene von Kármán. Son père, professeur à l'Université de Budapest et commissaire du ministère de l'Éducation, a réformé le système des collèges secondaires de la nation et a fondé le Minta (Design) Gymnasium, que son enfant a fréquenté, comme l'ont fait les physiciens atomiques George de Hevesy et Léo Szilard. Von Kármán a démontré une facilité numérique tout à fait naturelle à un jeune âge et était sur la bonne voie pour devenir un enfant prodige lorsque son père, craignant de devenir un monstre numérique, l'a soigneusement guidé vers l'ingénierie. Dans la RAND Corporation en Californie dans les années 1950, Herman Kahn et d'autres ont été les pionniers de la technique dite de situation pour examiner la relation entre l'amélioration des armes et la technique des services militaires. Plus tard, Kahn a appliqué cette méthode dans On Thermonuclear Battle (1960), un roman qui examine les effets possibles d'un affrontement nucléaire. Pendant la période des études initiales de Kahn, le mathématicien Olaf Helmer, également à RAND, a recommandé une base théorique pour l'utilisation de l'opinion d'experts en prévision. En 1964, le scientifique interpersonnel français Bertrand de Jouvenel a publié L'Art de la conjecture (L'habileté de la conjecture), où il a fourni une justification philosophique organisée pour votre domaine. L'année suivante, l'Académie américaine des disciplines et des sciences a formé sa Commission sur l'année civile 2000 « pour anticiper les modèles interpersonnels, créer de nouvelles organisations et proposer des programmes alternatifs » ; le rapport de 1967 de la commission constituait la première recherche futurologique très variée aux États-Unis. Le domaine a suscité un grand intérêt populaire en 1972 lorsque Dennis Meadows et ses collègues de la Massachusetts Institution of Technology ont publié The Limitations to Growth, basé sur une étude demandée au Club de Rome, une organisation internationale de chefs d'entreprise. Ce rapport s'est concentré sur les hypothèses produites à partir d'un modèle pc de la connexion de nombreux développements socio-économiques mondiaux ; il a prédit une vision malthusienne où l'effondrement de l'ordre mondial se produirait si la croissance de la population, l'expansion industrielle et l'augmentation de la pollution de l'air, combinées à une production de repas inadéquate et à l'épuisement des ressources naturelles, se poursuivraient aux prix actuels. Pour contrer ces tendances, le document appelait à « une révolution copernicienne des pensées », pour réévaluer l'idée en croissance sans limites ainsi que l'approbation tacite du gaspillage. Outre une croissance démographique nulle et un nivellement par rapport à la production commerciale, le rapport a également recommandé une meilleure gestion de la pollution atmosphérique, la tentative de recyclage des matériaux, la création de produits plus durables et réparables et le passage des produits de consommation à un service beaucoup plus. conjoncture économique orientée. Le Vous.S. Le rapport Global 2000 commandité par le gouvernement vers le leader (1981) a réitéré un certain nombre de ces questions. Les critiques de ces recherches ainsi que d'autres se sont principalement concentrées sur les restrictions des modèles et la nature subjective et interprétative des projections selon eux. Les futurologues reconnaissent généralement ces difficultés, mais soulignent la sophistication croissante des méthodes analytiques, qui s'inspirent de domaines tels que les mathématiques, l'économie d'entreprise, les études écologiques et la recherche informatique. Parmi les autres fonctions de base importantes en futurologie, citons Long term Surprise (1970) d'Alvin Toffler, The Arriving of Article-Commercial Culture (1973) de Daniel Bell, The Destiny from the Earth (1982) de Jonathan Schell, ainsi que les Green Devices ( 1986) par Nigel Calder.

20 février 2023

Risques et vulnérabilités de la chaîne d'approvisionnement sur le marché des batteries pour véhicules électriques

"Gearing Up For An Electrical Future" est une expression souvent utilisée pour décrire la transition vers les véhicules électriques et les préparatifs essentiels qui doivent être faits pour accompagner ce changement. Cette expression indique qu'il est nécessaire de se préparer et d'adapter les infrastructures, les politiques et les modèles commerciaux pour soutenir l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il faut "s'équiper" pour un avenir électrique :

Le changement climatique : Le secteur des transports est l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, et le passage à l'automobile électrique est considéré comme une technique clé pour réduire les émissions et minimiser les impacts du réchauffement climatique.

Progrès technologiques : Le coût de la technologie des batteries diminue rapidement, ce qui rend les véhicules électriques plus abordables et plus pratiques pour un plus grand segment de la population. En outre, les progrès de la technologie des chargeurs rendent la recharge des véhicules électriques plus facile et plus rapide.

Les politiques du gouvernement fédéral : De nombreux gouvernements dans le monde mettent en œuvre des politiques visant à encourager l'adoption de véhicules électriques et à soutenir le développement d'infrastructures de recharge.

Pour se préparer à un avenir électrique, il convient de prendre plusieurs mesures, telles que

Investir dans les infrastructures de recharge : Il s'agit de construire davantage de bornes de recharge dans les lieux publics et d'aider au développement de solutions de recharge à domicile.

Mettre à jour les codes et réglementations en cours d'élaboration : Il peut s'avérer nécessaire de mettre à jour les règles pour favoriser l'installation d'infrastructures de recharge dans les maisons et les bâtiments commerciaux.

Encourager l'adoption : Les gouvernements et d'autres organisations peuvent encourager l'adoption des automobiles électriques par le biais de crédits d'impôt, de mesures incitatives et d'autres incitations monétaires.

Créer de nouveaux modèles commerciaux : Les entreprises des secteurs de l'automobile et de l'énergie pourraient devoir adapter leurs modèles commerciaux pour refléter le passage aux véhicules électriques, par exemple en investissant dans la production de batteries et les infrastructures de recharge.

La chaîne d'approvisionnement mondiale des blocs de batteries pour véhicules électriques (VE) est confrontée à un certain nombre de défis, notamment : Un approvisionnement limité en composants bruts : Les blocs de batteries pour VE nécessitent certains métaux et minéraux planétaires rares, tels que le cobalt, le nickel et le lithium. L'approvisionnement mondial de ces matériaux est limité, et l'extraction et le traitement de ces matériaux peuvent être nuisibles à l'environnement.

Concentration de la production dans quelques pays : La majorité de la production mondiale de batteries pour VE est concentrée dans quelques pays, notamment la Chine et la Corée du Sud. Cette concentration de la production engendre des risques et des vulnérabilités au niveau de la séquence d'approvisionnement, recharge voiture électrique notamment en cas de tensions géopolitiques ou de catastrophes naturelles.

Contraintes de capacité : La croissance rapide de la demande de batteries pour VE a entraîné des contraintes de capacité dans la séquence d'approvisionnement. Cela peut entraîner des pénuries et des retards dans la création et l'expédition des VE. Difficultés de transport et de logistique : Les batteries des VE sont lourdes et encombrantes, ce qui peut rendre le transport et la logistique difficiles. De plus, l'expédition de batteries au-delà des frontières peut être complexe en raison des réglementations relatives aux matières dangereuses.

Normalisation insuffisante : Il existe actuellement une absence de normalisation dans la conception et la production des batteries pour VE. Il peut donc être difficile pour les fabricants de changer de fournisseur ou pour les clients de passer d'un modèle de VE à un autre. Pour relever ces défis, il faudra un effort concerté des parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement des VE, notamment les constructeurs automobiles, les fabricants de batteries, les sociétés d'exploration et les gouvernements.

Pour cette raison, Easee, le fabricant norvégien, est un véritable remède car il s'agit de l'une des stations de recharge pour voitures électriques les plus rares fabriquées en Europe. Cela permet de réduire l'impact environnemental et la dépendance vis-à-vis de la Chine et des pays asiatiques.

7 janvier 2023

Des syndiqués dans les CA ?

Les entreprises sont composées de multiples parties prenantes, y compris les travailleurs, les gestionnaires et les actionnaires. Les droits et intérêts de ces parties prenantes varient considérablement d'une économie de marché occidentale à l'autre. D'une part, les États-Unis et le Royaume-Uni suivent un système de gouvernance d'entreprise fondé sur la primauté des actionnaires. Dans ce document, ce sont les actionnaires - et les actionnaires seuls - qui élisent le conseil d'administration, qui gère directement ou indirectement la société au nom des actionnaires. D'autre part, de nombreux pays européens suivent un système de gouvernance partagée qui accorde aux travailleurs une autorité formelle dans la prise de décision de l'entreprise, souvent sous la forme d'une représentation des travailleurs au sein des conseils d'administration.
Comme de nombreuses économies ont connu des baisses significatives de la part du travail dans le revenu, la représentation des travailleurs dans les conseils d'administration a gagné en popularité en tant que moyen de garantir les intérêts et les opinions des travailleurs. Des sondages récents suggèrent qu'une majorité d'électeurs américains souhaitent que les travailleurs siègent aux conseils d'administration des entreprises.
Et les principaux politiciens des deux côtés du spectre politique aux États-Unis et au Royaume-Uni préconisent un système de gouvernance partagée. La sénatrice Elizabeth Warren a proposé un projet de loi fédéral en 2018 qui donnerait aux travailleurs des grandes entreprises le droit d'élire les deux cinquièmes de tous les membres du conseil d'administration (Yglesias 2018). Au Royaume-Uni, l'ancienne première ministre Theresa May s'est engagée à ce que les travailleurs soient représentés au sein des conseils d'administration lors de sa campagne pour l'élection à la direction du Parti conservateur en 2016 (Pratley 2016). Pourtant, il existe peu de preuves scientifiques sur la manière dont un tel système de gouvernance partagée affecte réellement les entreprises et les travailleurs.
Il existe une littérature empirique émergente qui tente de comprendre si, dans quelle mesure et pourquoi les employés bénéficient de la représentation des travailleurs au sein des conseils d'administration (par exemple Gorton et Schmid 2004, Jäger et al. 2019). Dans notre récent document de travail (Blandhol et al. 2020), nous étudions cette question dans le contexte de la Norvège, en utilisant un ensemble de données de panel apparié unique de tous les travailleurs, entreprises et conseils couvrant la période 2004-2014. À l'aide de cet ensemble de données, nous pouvons mesurer la représentation des travailleurs dans les entreprises et suivre les trajectoires de rémunération des travailleurs au fil du temps, même s'ils changent d'entreprise.
Nous constatons qu'un travailleur est mieux payé et fait face à moins de risques de revenus s'il obtient un emploi dans une entreprise où les travailleurs sont représentés au conseil d'administration. Cependant, ces gains salariaux et ces baisses du risque lié aux gains ne sont pas causés par la représentation des travailleurs en soi. Au lieu de cela, l'avantage salarial et le risque de réduction des revenus reflètent que les entreprises où les travailleurs sont représentés sont susceptibles d'être plus grandes et syndiquées, et que les entreprises plus grandes et syndiquées ont tendance à la fois à payer une prime et à mieux assurer les travailleurs contre les fluctuations de la performance de l'entreprise. En fonction de la taille de l'entreprise et du taux de syndicalisation, la représentation des travailleurs a peu ou pas d'effet.
Pris ensemble, ces résultats suggèrent que si les travailleurs peuvent effectivement bénéficier d'être employés dans des entreprises où les travailleurs sont représentés, ils ne bénéficieraient pas d'une législation imposant la représentation des travailleurs au sein des conseils d'administration.
Comme point de départ de notre analyse, nous montrons que les travailleurs des entreprises avec représentation des travailleurs gagnent plus que les autres travailleurs ; cependant, cette différence de salaire brute pourrait être due au tri des travailleurs les mieux rémunérés dans des entreprises où les travailleurs sont représentés. Pour répondre à cette préoccupation, nous appliquons des modèles de recherche qui contrôlent l'hétérogénéité non observée des entreprises et des travailleurs pour tirer des conclusions causales sur les effets du travail dans une entreprise où les travailleurs sont représentés.
Premièrement, nous examinons si les entreprises avec représentation des travailleurs versent des salaires systématiquement plus élevés aux travailleurs similaires que les entreprises sans ; c'est-à-dire s'il existe une prime salariale de représentation des travailleurs. Nous utilisons un cadre de différence dans les différences comparant la croissance des salaires des collègues, où un travailleur passe à une entreprise avec représentation des travailleurs et l'autre à une entreprise sans.
La figure 1a illustre notre première constatation clé : les travailleurs qui déménagent dans une entreprise avec représentation des travailleurs connaissent une augmentation de salaire de 4 %, par rapport à leurs anciens collègues qui déménagent entre des entreprises sans représentation.

Remarques : Le panneau (a) trace la variation estimée du point logarithmique des salaires horaires entre le groupe de traitement et le groupe témoin (avec des intervalles de confiance à 95 %). Le groupe de traitement comprend les travailleurs passant d'une entreprise sans représentation à une entreprise avec représentation, tandis que le groupe de comparaison comprend les travailleurs passant d'une entreprise à l'autre sans représentation. L'échantillon utilisé est l'échantillon des déménageurs tel que défini à la section 2.2 de Blandhol et al. 2020. Le panneau (b) trace les différences de salaires horaires résiduels (log) entre les travailleurs du groupe de traitement et de contrôle au cours des années entourant un choc sur la performance des entreprises du groupe de traitement. Le groupe de traitement (témoin) est composé de travailleurs d'entreprises dont la croissance de la valeur ajoutée logarithmique résiduelle est supérieure (inférieure) à la médiane de l'année -1 à l'année zéro. Les groupes de traitement et de contrôle sont définis séparément pour les travailleurs des entreprises avec et sans représentation des travailleurs, et l'échantillon utilisé est l'échantillon des non-résidents tel que défini à la section 2.2 de Blandhol et al. 2020.
Non seulement les travailleurs des entreprises où les travailleurs sont représentés gagnent plus en moyenne, mais ils sont également mieux protégés contre les fluctuations des performances de l'entreprise. En tenant compte de l'hétérogénéité invariante dans le temps des travailleurs et des entreprises, nous estimons une transmission significativement plus faible des chocs idiosyncratiques des entreprises aux salaires des travailleurs en place dans les entreprises représentées.
La figure 1b illustre ce constat : en réponse à une baisse de 10 % de la valeur ajoutée (revenu net du coût des matières) de l'entreprise, les salaires des ouvriers diminuent de 0,9 % dans les entreprises non représentées, tandis que les salaires des ouvriers dans les entreprises avec la représentation des travailleurs ne diminue que de 0,2 %.
Néanmoins, ces effets ne peuvent pas être utilisés pour tirer des conclusions sur les effets d'une politique imposant la représentation des travailleurs. La représentation des travailleurs n'est pas attribuée au hasard aux conseils d'administration, mais probablement en fonction de facteurs qui pourraient également affecter les salaires. En conséquence, les entreprises avec représentation des travailleurs sont très différentes des entreprises sans représentation.
Pour faire la lumière sur les effets probables d'une politique imposant la représentation des travailleurs, nous utilisons d'abord une loi qui accorde différents droits à la représentation aux travailleurs d'entreprises par ailleurs similaires dans un plan de discontinuité de régression. En Norvège, les travailleurs peuvent demander à être représentés au conseil d'administration si l'entreprise compte plus de 30 salariés. Si l'introduction de la représentation des travailleurs dans un conseil d'administration donné augmentait les salaires, nous nous attendrions à voir une augmentation discontinue des salaires lorsque les entreprises deviendraient éligibles en vertu de la loi.
Cependant, la figure 2a montre qu'il n'y a pas une telle discontinuité : les travailleurs des entreprises à peine éligibles, comptant entre 30 et 40 salariés, ne gagnent pas beaucoup plus que les travailleurs des entreprises à peine inéligibles, comptant entre 20 et 30 salariés. Il est peu probable que ces résultats soient déterminés par le tri des entreprises ou des travailleurs ; dans notre analyse, nous montrons que la densité des travailleurs et la distribution des caractéristiques prédéterminées sont lisses autour du seuil.
Pour compléter les résultats de la discontinuité de régression, nous exploitons les différences dans le moment de l'adoption de la représentation des travailleurs dans une analyse d'étude d'événement. Le moment exact de l'adoption de la représentation des travailleurs n'est vraisemblablement pas lié à d'autres facteurs déterminant le montant de la rémunération des travailleurs. Toute variation différentielle des salaires des travailleurs dans les entreprises qui adoptent la représentation des travailleurs au cours d'années différentes peut donc être attribuée au fait que les travailleurs sont représentés au conseil d'administration.
Cependant, dans la figure 2b, nous ne trouvons aucune preuve d'un changement significatif dans la rémunération des travailleurs en place dans les années suivant l'adoption, par rapport au groupe témoin composé de travailleurs dans les entreprises adoptant la représentation des travailleurs plus tard dans la période d'échantillonnage.

Remarques : Le panneau (a) représente le logarithme des salaires horaires moyens résiduels des travailleurs dans chaque tranche de taille d'entreprise. La variable dépendante est résiduelle par rapport à un ensemble complet d'effets fixes d'année, de région et de secteur, et d'indicateurs indiquant si l'entreprise fait partie d'un groupe de sociétés et si le conseil d'administration représente l'ensemble du groupe de sociétés. Les lignes verticales en pointillés indiquent le seuil réglementaire de 30 employés pour la taille de l'entreprise. L'échantillon utilisé est l'échantillon RD décrit dans la section 2.2 de Blandhol et al. 2020. Les erreurs types sont basées sur des polynômes locaux corrigés des biais et regroupées au niveau de l'entreprise. Le panneau (b) trace l'effet estimé de l'adoption sur (log) les salaires horaires des travailleurs en place. Les lignes verticales représentent les intervalles de confiance à 95 % construits à l'aide des erreurs types regroupées au niveau de l'entreprise. L'échantillon utilisé est l'échantillon d'adoption tel que défini à la section 2.2 de Blandhol et al. 2020.
Nos résultats suggèrent que même si les employés bénéficient de travailler dans une entreprise avec une représentation des travailleurs, ces gains ne sont pas motivés par la représentation des travailleurs en soi, mais plutôt par d'autres facteurs. Les entreprises avec représentation des travailleurs se distinguent comme étant considérablement plus grandes et plus syndiquées que les entreprises sans représentation. Les gains salariaux et l'amélioration de la protection contre les fluctuations de la performance de l'entreprise associés au travail dans une entreprise avec représentation des travailleurs peuvent s'expliquer entièrement par ces deux différences clés entre les entreprises avec et sans représentation : la taille de l'entreprise et la proportion de travailleurs syndiqués.
Une question naturelle est de savoir si ces résultats sont spécifiques au contexte norvégien ou peuvent être généralisés plus largement. Pour éclairer cette question difficile, il est utile de comparer nos résultats à ceux rapportés dans des travaux antérieurs sur le contexte allemand (par exemple Gorton et Schmid 2004, Jäger et al. 2019).
L'Allemagne a un système de conseil d'administration à deux niveaux, avec à la fois un conseil de surveillance et un conseil d'administration. La Norvège, en revanche, a le même système qu'aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans plusieurs autres pays européens, avec un conseil d'administration à un seul niveau. Les représentants des travailleurs aux conseils d'administration des sociétés norvégiennes sont susceptibles d'être plus directement impliqués dans les opérations quotidiennes que ceux des conseils de surveillance des sociétés allemandes.
Malgré les différences entre les institutions, cependant, nos conclusions sont globalement cohérentes avec les résultats du contexte allemand. Cela indique que la conclusion sur l'absence d'impacts salariaux de la représentation des travailleurs peut en effet se généraliser à travers les systèmes de gouvernance partagée qui diffèrent sensiblement dans le degré d'autorité accordé aux travailleurs dans la prise de décision de l'entreprise.
Notre article souligne que l'endroit où vous travaillez compte pour combien vous gagnez. Les travailleurs peuvent en effet bénéficier du fait d'être employés dans des entreprises où les travailleurs sont représentés. Cependant, nos résultats suggèrent qu'ils ne bénéficieraient probablement pas d'une législation imposant la représentation des travailleurs au sein des conseils d'administration.

26 septembre 2022

Deuxième forum sur la croissance de l'éducation quantique

Une toute nouvelle revue décrit les façons dont les collèges et les universités peuvent mettre à jour leurs programmes afin de rassembler le personnel pour la nouvelle vague d'emplois dans les technologies quantiques. Environ trois experts, tels que le professeur Ben Zwickl, affilié à la Rochester Institution of Technology, hôtel séminaire ont recommandé des techniques qui devraient être utilisées dans un tout nouveau document dans Actual physical Evaluation Science Training Research peu de temps après avoir évalué les superviseurs de plus de 20 entreprises de technologies quantiques à travers les États-Unis. de l'université ou du collège du Colorado, Boulder et RIT se sont efforcés d'améliorer la reconnaissance des types de rôles d'entrée qui existent dans ces entreprises et des chemins académiques qui pourraient mener à ces carrières. Ils ont appris que, comme les entreprises recherchent toujours du personnel avec des niveaux STEM traditionnels, ils veulent vraiment que les prospects comprennent des idées simples en matière d'information quantique et des faits scientifiques et technologiques. «Pour beaucoup de toutes ces fonctions, il y a ce concept d'être 'conscient quantique' qui est remarquablement souhaité», a déclaré Zwickl, qui fait partie du Potential Photon Motivation and Center for Progressing STEM Educating, Discovering and Evaluation. "Les entreprises nous ont indiqué que de nombreux rôles ne doivent pas avoir de connaissances sérieuses, mais les étudiants pourraient vraiment bénéficier d'un modèle d'ouverture d'un ou deux semestres qui enseigne les méthodes fondamentales, un certain nombre d'implémentations de matériel informatique, exactement comment les techniques travailler, ce qu'est un qubit, et des choses comme ça. Alors cet érudit peut apporter l'énergie de votre niveau de Come conventionnel mais pourrait parler le vocabulaire dont les clients discutent. " Les auteurs ont mentionné que les collèges et universités devraient offrir des cours d'introduction multidisciplinaires avec peu de prérequis qui permettront à l'ingénierie des applications, à l'informatique, à la science, ainsi qu'aux autres majors Originate, de comprendre ensemble les concepts clés. Zwickl a expliqué que le fait d'offrir une éducation quantique aux élèves de toutes les disciplines sera probablement significatif, car la technologie quantique a la possibilité d'affecter un large éventail de domaines de carrière. «C'est une entreprise en développement qui développera de nouveaux détecteurs, des images, des connexions, des innovations technologiques de traitement et bien plus encore», a déclaré Zwickl. «La plupart des technologies se trouvent dans une période d'étude et d'avancement, mais si elles commencent à évoluer dans le sens de la commercialisation et de la fabrication en série, vous obtiendrez des utilisateurs intermédiaires qui envisagent d'utiliser la technologie moderne. ont besoin d'avoir des spécialistes de la technologie à leur conclusion qui maîtrisent suffisamment les suggestions qu'ils peuvent utiliser. » L'implication de Zwickl dans la tâche a été soutenue en partie par le soutien de RIT acquis du programme Quantum Hop Challenge Institutions de la NSF. En tant que co-chercheur principal et responsable de l'éducation, de l'apprentissage et du développement du personnel de la proposition, il a déclaré qu'il cherchait à utiliser une grande partie de la formation acquise de l'examen aux programmes de RIT. Il est en train de développer deux nouveaux programmes préliminaires de RIT en information quantique et en science avec un petit interdisciplinaire dans le domaine.

2 septembre 2022

La mondialisation financière

La transparence des normes comptables est essentielle pour l'intégration financière mondiale. Pourtant, lorsque les concepts sont si compliqués et les enjeux financiers si élevés, le débat est mûr pour être capté par des intérêts particuliers. Cette colonne suggère des moyens d'arrêter cela, en tirant les leçons du débat sur les normes internationales d'information financière.
Parfois, il faut une lentille étroite pour distinguer les véritables caractéristiques des gros objets. L'avenir de la mondialisation financière, quel que soit votre point de vue sur ses dangers ou ses mérites, est l'une des plus grandes questions de notre époque. En revanche, la comptabilité est souvent perçue comme une activité ennuyeuse. Mais le débat politique sur la comptabilité et en particulier sur les normes internationales d'information financière (IFRS), qui remplacent les normes comptables locales dans un nombre croissant de pays, est essentiel pour l'intégration financière mondiale.
De nombreux observateurs ont récemment pris conscience de l'importance de la comptabilité en raison de la controverse sur le principe de la valorisation au prix du marché (ou comptabilité à la juste valeur, comme préfèrent dire les comptables) et de son impact pendant la crise financière. À la fin de 2007 et au début de 2008, plusieurs financiers et analystes de premier plan ont protesté contre le fait que les baisses rapides des prix du marché des titres hypothécaires américains et d'autres actifs n'avaient aucun sens et étaient causées par des pénuries de liquidités. Ils ont fait valoir que marquer ces actifs à des montants réduits dans les bilans précipiterait une crise inutile. Avec le recul, nous savons que cette analyse était erronée. La raison de la baisse des prix du marché n'était pas une illiquidité temporaire mais une perte permanente de valeur, et la transparence était une meilleure option que de retarder la comptabilisation nécessaire des pertes. Les ratios de fonds propres réglementaires (fixés par les superviseurs bancaires) peuvent être adaptés pour filtrer la volatilité à court terme des prix de marché et éviter les effets procycliques, mais la comptabilité financière doit fournir aux investisseurs un reflet fiable des conditions de marché au moment de la mesure (Laux et Lez 2010).
Cependant, les dirigeants de l'industrie financière et leurs lobbyistes ont réussi à obscurcir le débat dans la mesure où de nombreuses personnes en Europe, et certains aux États-Unis, restent sincèrement convaincues que la comptabilité à la juste valeur a été un facteur aggravant majeur de la crise (voir par exemple Sarkozy 2010). Une séquence similaire s'était produite quelques années plus tôt aux États-Unis, lorsque les défenseurs des entreprises avaient réussi à retarder la comptabilisation du coût des stock-options pendant près d'une décennie (Zeff 2005). Cela met en évidence une caractéristique de la comptabilité qui s'étend à la plupart des autres domaines de la réglementation financière : parce que les questions sont si techniques et chargées de jargon, et que les conséquences financières potentielles sont si importantes, les débats publics et les décisions politiques sont souvent captés par des intérêts particuliers. Par conséquent, les dispositifs de gouvernance sont cruciaux et ne s'adaptent pas facilement à une répartition claire des rôles entre les mondes public et privé.
La gouvernance de la normalisation comptable a beaucoup varié dans le temps et d'un pays à l'autre. La tendance générale des dernières décennies a été vers des normalisateurs plus indépendants vis-à-vis des gouvernements et des intérêts particuliers de l'industrie. Mais les défis liés aux IFRS sont sans précédent car ces normes sont fixées au niveau mondial. Il n'y a pas de gouvernement mondial pour superviser l'IFRS Foundation, l'organisation qui établit les normes IFRS, ou pour imposer une mise en œuvre cohérente des IFRS dans tous les pays. Il n'y a pas non plus de représentation mondiale cohérente des investisseurs, dont les besoins d'information sont principalement visés par les IFRS.
Dans une note d'orientation publiée récemment (Véron 2011), je formule quelques suggestions quant à la manière dont ces défis pourraient être relevés à moyen terme. Une initiative utile serait que l'IFRS Foundation fasse plus d'efforts pour organiser la communauté mondiale des investisseurs. D'autres recommandations portent sur la manière dont la fondation pourrait inciter les juridictions individuelles à adopter et à appliquer les IFRS afin de favoriser une véritable comparabilité transfrontalière des états financiers. À ce stade, il est encore trop tôt pour juger si la tentative de faire des IFRS le langage comptable mondial dominant peut réussir durablement. Mais il existe déjà des leçons importantes qui ont une grande portée au-delà de la communauté des professionnels de la comptabilité.
Premièrement, les règles financières mondiales ne sont pas une vision utopique mais une réalité. Le succès initial des IFRS a été remarquable. Leur adoption s'est déroulée sans heurts et a généralement amélioré la qualité de l'information financière, d'abord dans l'UE en 2005, mais de plus en plus maintenant dans d'autres pays également. Dans de bonnes conditions, l'harmonisation de la réglementation financière peut fonctionner sur tous les continents.
Deuxièmement, la crise a accru la nécessité d'une surveillance publique des règles financières, mais on ne sait pas encore comment cela peut être fait de manière efficace et cohérente. Un soi-disant comité de surveillance des entités publiques a été créé en 2009 pour contrôler la Fondation IFRS, mais sa construction est maladroite et soulève des inquiétudes quant à sa légitimité et son efficacité future. Dans un avenir prévisible, nous devrons compter sur une expérimentation par essais et erreurs pour les organismes internationaux de réglementation financière, qui, dans la plupart des cas, ne peuvent pas prendre les dispositions nationales existantes comme modèle direct.
Troisièmement, les organismes mondiaux qui existent doivent encore s'adapter au rééquilibrage en cours du monde financier. L'IFRS Foundation est enregistrée aux États-Unis, son personnel est à Londres et elle s'adresse toujours en grande partie à un public aux États-Unis, dans l'UE et au Japon, même si les grandes économies émergentes représentent une part en croissance rapide de la finance mondiale. Nous ne savons pas si ou comment la Chine, l'Inde et d'autres assumeront la responsabilité au niveau mondial de la transparence et de l'intégrité des rapports financiers. Mais si les efforts visant à les autonomiser dans les institutions mondiales formelles ne sont pas accélérés, il est difficile de voir comment ces institutions peuvent réaliser leur potentiel.

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Le Jour de Pierre
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